Cet article se concentrera sur les nouvelles technologies qui permettent de réduire les émissions de carbone, notamment l’hydrogène vert, le DAC, les biocarburants pour l’aviation et l’intelligence artificielle.
Le Direct Air Capture ou DAC
Intéressons-nous au DAC, une méthode qui consiste à extraire le CO2 de l’atmosphère pour ensuite l’enfouir sous terre ou le réutiliser à d’autres fins. Il s’agit de gros aspirateurs à CO2. Ces ventilateurs vont souffler énormément d’air pour que le CO2 entre en contact avec le sorbent (une substance qui va capturer, dans ce cas, le CO2).
Le CO2 est donc emprisonné dans le sorbent et doit être chauffé pour être libéré. Il est ensuite mis sous pression pour être réutilisé à d’autres fins (boissons gazeuses, etc.) ou enfoui sous terre.
Le problème de cette nouvelle méthode est qu’elle requiert beaucoup de chaleur et d’électricité, car la concentration de CO2 dans l’air est de 0,04 %. Il convient donc qu’à l’avenir, les machines soient nettement moins énergivores.
L’hydrogène vert
L’hydrogène bleu ou gris génère de grosses quantités de carbone dans l’atmosphère. Il y a peu, nous avons découvert un mode de production d’hydrogène nettement plus respectueux de l’environnement : l’électrolyse de l’eau. Cette méthode permettrait de décarboner des secteurs très polluants comme le transport ou l’industrie.
Comment fonctionne-t-elle ? Elle sépare l’eau en hydrogène et en oxygène grâce à l’électricité. L’hydrogène est dit « vert », si l’électricité utilisée lors de ce processus est issue d’énergies renouvelables (énergie solaire, éolienne…).
À l’heure actuelle, étant donné que ce mode de production se trouve à un stade encore relativement récent, il comporte deux gros inconvénients : la quantité limitée d’énergies renouvelables que nous avons à notre disposition et le fait que 70 % de l’énergie renouvelable utilisée s’évapore lors du processus d’électrolyse.
Les biocarburants pour l’aviation
À l’échelle mondiale, l’aviation constitue un des secteurs qui émet le plus d’émissions de carbone.
Pour décarboner ce secteur, de nouvelles solutions sont apparues : les biocarburants pour l’aviation. Cela permettrait de remplacer le kérosène (combustible fossile) par des biocarburants créés à partir de la biomasse (énergie renouvelable), et ce, sans opérer aucune modification sur les moteurs des avions qui occupent l’espace aérien actuellement.
L’aviation constitue un des secteurs qui émet le plus d’émissions de carbone.
Toutefois, à l’heure actuelle, leur coût est trois à quatre fois plus élevé que celui du kérosène en raison de la faible quantité disponible sur le marché. De plus, les compagnies aériennes sont tenues aujourd’hui d’utiliser seulement 1 % de biocarburants lors de leurs vols.
L’intelligence artificielle ou IA
Dans le secteur de l’industrie, l’intelligence artificielle est envisagée pour réduire l’empreinte carbone. Comment ? Elle permettrait d’effectuer une maintenance prédictive des équipements industriels en analysant des données en temps réel.
Cette analyse permettrait d’éviter des maintenances « inutiles » et des pannes qui génèrent une certaine quantité d’émissions de carbone, que ce soit lors des déplacements, de la fabrication des nouvelles pièces ou lors de l’installation de ces dernières. L’IA permettrait de maximiser la durée de vie des machines et d’effectuer des réparations avant qu’une panne survienne.
Cependant, pour que l’IA produise des résultats satisfaisants, il faut que les données mises à disposition soient qualitatives.